La petite bonne

Encore un roman sur 14-18 !

Années trente, une belle journée de printemps. Elle est là, elle nous parle. Elle, c’est la bonniche, trimant de l’aube à la nuit dans la maison des maîtres. Madame, fière, droite, engoncée dans son rôle de femme-infirmière, se dévoue tout entière à son mari. Monsieur, le pianiste rêveur d’avant la guerre, n’est plus qu’une gueule cassée immobile sur son fauteuil : plus de mains, plus de jambes, plus de bouche.

Ce jour-là, Madame est partie à la campagne, il faut bien essayer tout de même de se changer les idées. Dans la grande maison vide restent Monsieur et la bonne. Ce qui va se jouer là entre eux en quelques heures décidera de leur destin.

L’écriture originale de "La petite bonne" de Bérénice Pichat nous entraîne dans un récit palpitant et tendu. Dans la marge de gauche de la page s’élève la voix de la petite bonne, en vers libres rapides, serrés, saccadés. Au milieu de la page, l’histoire de Monsieur et Madame s’étale en prose. Et puis, de temps à autre, une autre voix s’insinue, mystérieuse, calée dans la marge de droite. Qui est-ce ?

Encore un roman sur 14-18 ?
Oui … mais n’ayez crainte, vous avalerez vite sans peine cette histoire haletante de bout en bout.